Sensations fortes.
Sensations fortes.
Terme utilisé notamment pour caractériser la baisse de température d'une particule d'air en ascension.
Ainsi, la baisse de température d'une particule d'air qui monte en altitude sans échanger de chaleur avec le milieu extérieur, porte le nom de gradient adiabatique.
Si la particule ne contient pas de vapeur d'eau, cette diminution de température avec l'altitude correspond au gradient adiabatique sec ; il vaut - 1 °C / 100 mètres
Si la particule contient de la vapeur d'eau susceptible de condenser, cette diminution de température avec l'altitude correspond au gradient adiabatique saturé ; il vaut - 0,6 °C / 100 mètres
Mécanisme de convection d'air à l'horizontale.
Peut être à l'origine de brouillard :
lorsqu'une masse d'air chaud et humide se déplace au-dessus d'une surface plus froide, et se refroidit alors par sa base jusqu'à atteindre la température de son point de rosée
lorsque deux masses d'air humide de températures différentes se rencontrent puis forment un mélange dont la température est au plus égale à celle de son point de rosée
Rapport entre l'énergie restituée et celle reçue.
Terme utilisé pour caractériser la capacité de certaines zones de la surface terrestre
à réfléchir ou réémettre l'énergie solaire incidente.
Par exemple, la neige fraîche a un albédo de 80 à 90% alors que l'albédo d'une forêt est inférieur à 20%.
Vents d' Est relativement réguliers des régions intertropicales.
Ils sont constitués par la convergence des masses d'air venant des régions polaires avec celles plus chaudes des tropiques. Ils forment alors le front de convergence intertropical.
Nuage de l'étage moyen de l'atmosphère :
hauteur de la base de 3 000 à 5 000 mètres
épaisseur de 100 à 5 000 mètres
sans précipitation associée
Il est constitué de gouttelettes d'eau parfois accompagnées de cristaux de glace.
Blanc ou gris, ses éléments réguliers ont une largeur apparente comprise entre 1 et 5°.
Nuage de l'étage moyen de l'atmosphère :
hauteur de la base de 2 000 à 4 500 mètres
épaisseur de 500 à 3 000 mètres
précipitations associées du type pluie, neige ou granules de glace
Il est constitué de gouttelettes d'eau parfois surfondues, accompagnées de cristaux de glace ou de neige.
En nappe ou en couche grisâtre ou bleuâtre, il couvre totalement ou partiellement le ciel, le soleil apparaissant alors comme une source de lumière diffuse.
Région de l'atmosphère où l'air s'accumule et où la pression est relativement forte.
Au niveau de la mer et aux latitudes moyennes, le maximum de pression en situation anticyclonique peut dépasser 1 030 hectoPascal.
Le maximum de pression a été relevé en Sibérie à 1 084 hectoPascal.
Tout phénomène atmosphérique caractérisé par l'élévation d'une masse d'air.
Les types d'ascendance sont multiples :vent sur un relief qui produit en fonction de la forme et de la taille de l'obstacle une variation significative de l'écoulement, des nuages du type orographique pouvant alors apparaîtrel'ascendance thermique, phénomène physique d'ascension d'une masse d'air plus chaude que son environnement
l'ascendance d'onde, qui résulte du mouvement ondulatoire acquis par une masse d'air se déplaçant sur un relief particulier, des nuages du type lenticulaire pouvant alors apparaître
l'ascendance de confluence, caractéristique des régions côtières, lorsque la brise de mer rencontre de l'air continental plus chaud et donne naissance à des thermiques, des nuages du type cumulus pouvant alors apparaître
l'ascendance de nuage, le nuage formant alors un relief aérologique où l'ascendance de pente ou d'onde peuvent avoir lieu
L'atmosphère terrestre est une couche de gaz constituée essentiellement d'azote, d'oxygène,d'argon, de gaz carbonique et de vapeur d'eau. Elle contribue à la pression atmosphérique qui est en moyenne égale à 105 Pascal, ou encore 1 Bar, au niveau de la mer.
La moitié de sa masse se trouve en dessous de 5,5 kilomètres d'altitude et ses variations verticales de température définissent ses couches principales qui sont successivement depuis le sol :
C'est la zone privilégiée d'évolution des nuages et des hydrométéores.
La tropopause à 11 kilomètres d'altitude, où la pression n'est plus que de 200 milliBar, début de la première inversion de température.
C'est une zone sèche où peuvent encore évoluer certains cirrus. Les turbulences y sont violentes, et au-dessus des zones subtropicales, de forts vents d'Ouest ou jet-stream peuvent dépasser les 250 kilomètres / heure. Les avions de lignes en croisière dans la stratosphère en profitent parfois.
la mésosphère, de 50 kilomètres d'altitude à 80 kilomètres d'altitude où la température redescend jusqu'à - 90 °C
la mésopause, à 80 kilomètres d'altitude, où la pression n'est plus que de 0.01 milliBar, début de la seconde inversion de température
la thermosphère, à partir de 80 kilomètres d'altitude où ont lieu les aurores et où la température peut remonter au delà de 500 °C
Il s'agit d'un vent aérologique, c'est à dire se manifestant à l'échelle locale, en fonction de la nature du relief, des conditions de température et du moment d'observation.
La brise se crée par advection d'air suite à une différence locale de température entre deux masses d'air.
Les types de brise sont multiples :
la brise de mer, soufflant le jour du large vers la côte, lorsque la terre se réchauffe plus vite que l'étendue marine
la brise de lac, comparable à la brise de mer
la brise de terre, soufflant la nuit de la côte vers le large, lorsque la mer se refroidit moins vite que l'étendue terrestre
la brise de pente montante ou anabatique, sensible en matinée du côté exposé à l'Est, lorsque le soleil réchauffe davantage la partie haute du relief
la brise de pente descendante ou catabatique, sensible sous les reliefs froids, à l'ombre ou enneigés
la brise de glacier, brise catabatique le long d'un glacier
la brise de vallée, correspondant au cumul des brises de pente
Lorsque la visibilité est inférieure à 1 kilomètre, le brouillard règne. Autrement, il s'agit de brume.
Le brouillard est constitué essentiellement de gouttelettes d'eau dont le diamètre avoisine 1/100 de millimètre, auxquelles se rajoutent des particules en suspension du type poussière ou cristaux de sels.
Le mécanisme de formation du brouillard est le refroidissement ou l'humidification d'une masse d'air par la base, qui atteint alors la température de son point de rosée.
Il existe plusieurs types de brouillard classés selon leur mode de formation :
le brouillard d'advection, lorsque deux masses d'air de température différente convergent horizontalement
le brouillard de rayonnement, lorsqu'une masse d'air stable se refroidit suffisamment par rayonnement thermique
le brouillard de détente, lorsque la pression d'une masse d'air diminue localement
le brouillard d'évaporation, lorsqu'une masse d'air froid se trouve au-dessus d'une surface aquatique relativement chaude
le brouillard de pente ou orographique, lorsqu'une masse d'air soulevée par la force du vent sur un relief se refroidit par élévation
le brouillard sous précipitation, lorsque la pluie ou la bruine est refroidie suffisamment au passage d'une masse d'air plus froid
le brouillard de glace, se rencontrant dans les régions froides, en deçà de -30 °C, lorsque la vapeur d'eau passe directement à l'état solide au contact d'impuretés dans l'air
Nuage de l'étage supérieur de l'atmosphère :
hauteur de la base de 6 000 à 10 000 mètres
épaisseur de 200 à 1 000 mètres
sans précipitation associée
Il est constitué de cristaux de glace ou de gouttelettes d'eau surfondue.
En banc, nappe ou couche mince d'aspect ondulée, la plupart de ses éléments ont une largeur apparente inférieure à 1°.